Terriennes

Les femmes et la mer Dans le sillage de la 3e conférence des Nations unies sur l'océan, « Terriennes » est en Bretagne, au festival L'homme et la mer, du Guilvinec, rebaptisé cette année Les femmes et la mer. L'occasion d'aller à la rencontre d'une photographe engagée, Fab Rideti, qui signe la série « Les Nafta Tribes ». Cette tribu de guerriers imaginaires vit sur le 7e continent, c'est-à-dire ce territoire du Pacifique qui fait trois fois la taille de la France et qui n'est composé que de plastiques agglomérés. Fab Rideti choisit de faire passer son message pour un avenir sans plastique avec humour, histoire de toucher le plus grand nombre et de conserver une note d'espoir. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

UNOC La 3e conférence des Nations unies sur l'océan débute le 9 juin 2025 à Monaco et à Nice. Parmi les chefs d'État et de gouvernement ou encore les organisations écologistes, les femmes ne sont pas les plus visibles. Elles jouent pourtant un rôle essentiel dans la protection des milieux marins. Rencontre avec Nathalie Ille, ancienne mannequin, qui a fondé l'association Women for Sea. Comment a-t-elle pris conscience de la nécessité de s'engager ? Une interview signée Margot Hutton. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Investissement au féminin Le monde de l'investissement reste encore largement masculin. En France, cette situation a été dénoncée par le collectif SISTA, à travers une campagne menée en 2019 sur les réseaux sociaux. Elle posait cette question : « faut-il devenir un homme pour lever des fonds ? ». Un logiciel grimait les femmes en hommes pour montrer à quel point leur accès au financement était difficile. Un constat toujours d'actualité, comme le dénonce Élisabeth Moreno, ancienne ministre en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, aujourd'hui à la tête d'un fonds d'investissement. Demet Korkmaz l'a rencontrée à Marrakech, à l'occasion du salon Gitex Africa. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Prisonnière à Téhéran Condamnée pour « collusion et propagande », l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah a passé près de trois ans et demi en détention à la prison d'Evin, à Téhéran, avant d'être libérée en 2023. Elle raconte son incarcération dans « Prisonnière à Téhéran, une ethnologue détenue dans les geôles iraniennes » (éditions Seuil). Aujourd'hui directrice de recherche à Sciences Po Paris, elle livre sa vision du mouvement Femme, vie, liberté dans la société iranienne. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Contrôle coercitif post-rupture Un fléau caché qui résume les faits de violences administratives que subissent les mères après une séparation et frappe la moitié d'entre-elles : le contrôle coercitif. L'écrivaine et militante Sarah Barukh a fondé l'association 125 et après, pour alerter l'opinion publique et sensibiliser les autorités face à ces violences invisibles. Une proposition de loi visant à « renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes » prévoit de punir le contrôle coercitif de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. En attendant, c'est le sort de milliers de femmes que veut mettre en lumière Sarah Barukh. Le 3 juin 2025, à l'Olympia, elle lance le label Safe Place. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Á quand des femmes prêtres ? Alors que l'Église catholique se choisit un nouveau pape, et si on se posait la question : à quand des femmes prêtres ? Aujourd'hui, malgré l'interdiction du Vatican, quelque 300 femmes dans le monde portent l'aube, font la messe et pratiquent les sacrements. Un mouvement de plus en plus large, car de nombreuses activistes militent pour qu'enfin cette fonction ne soient plus réservée aux hommes. C'est ce que nous raconte le documentaire « Femmes prêtres, vocations interdites ». Des femmes hors-la-loi, interdites de prêtrise, ce n'est pas seulement une histoire de vocation mais aussi de pouvoir, selon la réalisatrice Marie Mandy. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

« Les Filles du Nil » Dans un village du sud de l'Égypte, une bande de jeunes filles se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles coptes et les habitants de la région avec leurs performances audacieuses. Nada Riyadh et Ayman El Amir en ont fait un documentaire : « Les Filles du Nil ». On y voit ces jeunes filles évoluer dans un monde fait par les hommes, pour les hommes. Leurs ambitions se heurtent à un mur infranchissable qui porte le nom de patriarcat. Il a nécessité quatre ans de tournage. Nada Riyadh nous raconte leur première rencontre. Présentation : Pascale Veysset

« Les Filles du Nil » Dans un village du sud de l'Égypte, une bande de jeunes filles se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles coptes et les habitants de la région avec leurs performances audacieuses. Nada Riyadh et Ayman El Amir en ont fait un documentaire : « Les Filles du Nil ». On y voit ces jeunes filles évoluer dans un monde fait par les hommes, pour les hommes. Leurs ambitions se heurtent à un mur infranchissable qui porte le nom de patriarcat. Il a nécessité quatre ans de tournage. Nada Riyadh nous raconte leur première rencontre. Présentation : Pascale Veysset

Fatima Ndoye Rencontre avec Fatima Ndoye, helvético-sénégalaise, autrice et interprète d'un spectacle qui allie danse et théâtre. Seule sur scène, elle parle de son histoire, une histoire universelle de métissage, avec un soupçon d'ironie et de provocation, comme l'annonce le titre : « Quand j'étais blanche ». L'idée de se raconter à travers la danse et le théâtre a pris du temps, Fatima Ndoye nous explique le processus qui l'a amenée à imaginer ce spectacle. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Pauline Payet Chaussez vos baskets, prenez vos raquettes : on va parler tennis féminin ! Joueuse professionnelle, Pauline Payet est 45e française et a été 577e mondiale. Coach diplômée d'État, elle partage son quotidien sur sa chaîne Youtube. Des conseils de jeu, mais pas seulement. À 30 ans, elle a décidé de relever un défi : affronter des adversaires masculins, une manière originale de redorer le blason du tennis féminin. Dans un sondage américain, un homme sur huit se déclare capable de marquer au moins un point contre la championne Serena Williams. De quoi alimenter l'éternel débat comparant les niveaux féminin et masculin dans un même sport. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Maimouna Ba Dans le cadre du partenariat avec le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève, rencontre avec une artisane de paix, Maimouna Ba, 29 ans. Elle est originaire de Dori, nord-est du Burkina Faso, zone qui accueille des milliers de civils contraints de fuir les exactions perpétrées par des groupes armés. Pour aider les femmes et les enfants déplacés, elle a créé la fondation Maman sahélienne. Maimouna Ba fait partie des cinq lauréats récompensés au Sommet des jeunes activistes en 2023 et a reçu le prix Nansen 2024 du HCR, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Dans le cadre du partenariat avec le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève, gros plan sur le phénomène de l'emprise : un concept mieux connu depuis le mouvement #MeToo mais qui reste difficile à définir. Dans son documentaire « L'emprise des sentiments », la réalisatrice belge Bernadette Saint-Rémi est à Liège, au coeur d'un centre d'accueil pour femmes victimes de violences conjugales. Insultes, harcèlement, humiliations, coups... Quand une histoire d'amour tourne à la violence, comment accompagner ces femmes ? Rencontre avec Audrey, Nadia et Sandrine, les réparatrices. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Gros plan sur « Writing Hawa » : l'histoire de trois générations d'Afghanes Hazara, dont les destins sont liés aux crises politiques qui secouent le pays. Le documentaire se positionne avant et après l'arrivée des talibans au plus près du quotidien et de l'intime des femmes, à commencer par Hawa, mère de Najiba Noori, coréalisatrice du film avec son frère Rasul Noori. « Writing Hawa » a été récompensé par le prix du jury des jeunes au 23e FIFDH de Genève. À travers cette histoire familiale, c'est le destin et le rêve d'émancipation brisé de nombreuses femmes afghanes qui est mis en lumière. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Direction le territoire peul, à la frontière entre Sénégal et Mauritanie, une zone reculée, sans école ni électricité, située à plusieurs heures de piste du premier centre urbain. Encadrées par une ONG, des femmes partent à la ville se former à la pose de panneaux solaires. C'est ce que raconte le documentaire « La Lumière des femmes », coréalisé par Élise Darblay et Antoine Depeyre. En apportant la lumière dans leurs foyers, elles bouleversent en profondeur la vie du village et questionnent la place des femmes dans le mode de vie traditionnel de leur communauté. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Et si, à l'occasion du 8 mars, on se donnait rendez-vous en 2035 pour inaugurer un musée national du Patriarcat ? Un scénario imaginé par l'association En avant toute(s), basé sur une campagne d'affichage qui en dit long sur le système patriarcal. Pourquoi inventer un tel musée aujourd'hui ? La question a été posée à Ynaé Benaben, cofondatrice de l'association En avant toute(s). Parmi les oeuvres fictives qui pourraient y être exposées, l'une évoquerait le « manspreading », cette habitude qu'ont parfois les hommes d'écarter les jambes lorsqu'ils sont assis dans les transports en commun. Le futur musée national du Patriarcat : un lieu mémoriel des inégalités qu'on ne veut plus voir ? Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Comment se réapproprier son corps après avoir subi des violences conjugales ? Comment se réconcilier avec son image et faire face au miroir ? Pour son projet « Les Vénus dionysiennes », la sculptrice Prune Nourry est allée à la rencontre de femmes ayant subi des violences, à qui elle a demandé de poser nues. Une initiative qui dépasse l'espace artistique et s'inscrit dans un processus cathartique de reconstruction, voire de guérison. « Les Vénus Dionysiennes » sont exposées à la galerie Templon, à Paris, et seront installées, en 2026, à la gare Saint-Denis Pleyel. Un dossier signé Pascale Achard. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Le 24 février 2022 marque le début de la guerre en Ukraine, un pays qui compte près de 7,5 millions de mineurs. Pour la journaliste Tetiana Pryimachuk, il est urgent de s'occuper de la santé mentale des enfants ukrainiens, sans attendre la fin des combats. C'est ce qu'elle raconte dans le documentaire « Ukraine, l'enfance volée », coréalisé avec Philippe Lagnier. Les femmes ukrainiennes sont au coeur de cette reconstruction. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

En France, les femmes constituent moins de 4 % de la population carcérale globale. Qui sont-elles, comment rompre leur isolement ? Céline Levain est photographe de presse et participe depuis plus de six ans à des ateliers de photo dans des quartiers pour femmes. L'occasion de rencontres qui ont abouti à l'ouvrage « Captives », avec dix-sept portraits. Isolement, image de soi, reconstruction... Ces ateliers ont aussi pour vocation d'aider les détenues à améliorer leur regard sur elles-mêmes : un travail dans la durée et la confiance. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

Alors que Paris accueille le Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle, que dire de la place des femmes dans cette technologie qui révolutionne le quotidien ? Dans quelle mesure l'IA peut-elle répondre aux questions de diversité, de parité, d'égalité entre les femmes et les hommes ? Sasha Luccioni, chercheuse en éthique de l'IA, qui fait partie des cent personnes les plus influentes dans le domaine, selon « Time Magazine », regrette que le secteur s'apparente encore trop à un « boys club », majoritairement basé sur un modèle masculin. Lutter contre les biais sexistes de l'IA : voilà l'une de ses missions. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes

L'excision reste pratiquée dans 92 pays, répartis sur 4 continents. D'après l'UNICEF, une fille en est victime toutes les 4 minutes dans le monde ; si rien n'est fait, 30 millions d'entre elles risquent d'être mutilées au cours de la prochaine décennie. Le Mali est l'un des pays africains les plus touchés, avec 89 % de femmes concernées entre 15 et 49 ans. On en parle avec Oumou Salif Touré, coordinatrice de FemiLeadMali. La Côte d'Ivoire a adopté des lois interdisant les MGF mais il subsiste 30 % de femmes excisées. Témoignage de Marie-Claire Koulibaly, présidente de l'association Les orchidées rouges. Les pays occidentaux sont également concernés par ce fléau. Présentation : Isabelle Mourgère www.tv5monde.com/terriennes