En français s'il me plaît
| 10 mn
Ils sont auteurs et ont choisi le français comme langue d'expression. Un choix souvent guidé par l'émotion, l'histoire personnelle mais également par la volonté de déconstruire ou de manifester.
Ecrire en français c'est répondre au besoin impérieux de dire ce que l'on ne peut parfois pas dire dans sa langue maternelle, ou de le dire différemment. C'est articuler sa pensée autour de mots précis et d'une syntaxe complexe, mais c'est aussi un moyen d'entrer en résonance ou en connivence avec les grandes plumes qui, au fil des siècles, ont fait la gloire, la richesse et la postérité de l'esprit français.
Anna Moï (Vietnam)
Née en 1955 à Saïgon (aujourd'hui Hô-Chi-Minh-Ville) au Viêt Nam, le pays étant devenu indépendant de la France en 1954. Elle est scolarisée dès sa petite enfance dans une école francophone. Dans les années 70, elle vient à Paris pour étudier l'histoire à l'Université de Nanterre. Elle retourne dans son pays natal en 1992 et commence à écrire des chroniques. Polyglotte, elle privilégie le français qui lui permet une plus grande liberté d'expression. Le Viêt Nam contemporain est toutefois la toile de fond de la plupart de ses romans et essais qui font la part belle à la poésie, la philosophie, l'histoire et l'art. Elle vit aujourd'hui à Paris.
Publications (sélection)
- L'Echo des rizières, 2001
- Riz noir, 2004
- Espéranto, desesperanto : la francophonie sans les Français, 2006
- Violon, 2006
- L'Année du cochon de feu, 2008
- Nostalgie de la rizière, 2012
- Le Pays sans nom, 2017