Pour avoir sa dose de crack, Julia est capable de tout… de voler les bijoux de sa grand-mère défunte, de quitter un père aimant pour rejoindre ses frères de misère, tous ces toxicomanes. Promise à un bel avenir, elle abandonne ses études de droit et ne mène qu’un combat : trouver du crack. Pour cela, elle vole…
Qu’importe le qu’en dira-t-on, l’éducation, le sida, la morale, il n’y a plus de valeurs, plus d’interdits… pour avoir sa dose de crack, Julia est prête à tout. Elle a conscience de sa déchéance, de ce dégoût qu’elle provoque partout où elle passe, de la douleur qu’elle inflige à son père – sa mère étant décédée très tôt. Mais sa dépendance au crack est la plus forte.
Puisqu’aux Antilles, les traitements pour toxicomanie sont balbutiants – pour ne pas dire inopérants – son père n’hésite pas à l’envoyer au Canada dans un centre de désintoxication. Julia en sort ragaillardie. Elle effectue son stage de droit dans un cabinet d’avocats de Montréal. Mais Christopher, le dealer au visage d’ange, la retrouve, la boule de crack à la main. Et c’est de nouveau la descente en enfer. Mais Julia prend conscience de sa déchéance et appelle son père à l’aide car elle veut s’en sortir. Ce n’est qu’après un enfermement dans la maison de campagne isolée de son grand-père maternel, entre son père qui la couve d’attentions et d’amour que, des mois après, elle va refaire surface. Julia devient l’avocate stagiaire des causes perdues, des laissés pour compte, en particulier de Michel, le propre fils du commissaire Rose, tombé lui aussi dans le piège du crack, jusqu’au jour où…