
Le grand saut
11.02.2013
Emilie
FRANCE
Au bref silence des herbes folles, Dans le bouquet de tes sanglots,
De coup de foudre en farandole,
Tu vis-à-vis d’un mot à maux.
Ta mémoire se raconte en ratures,
Écorché vif d’une issue en cachet.
Te voilà saoul de tant d’aventures,
De ce cœur forgé à ton bar atelier.
Au savoir faire de ton histoire,
L’âme et les rêves, vagabonds aveuglés,
Si pathétique est ta victoire !
N’aurais-tu pu les protéger ?
Combattant par équipe face au néant,
Ton cœur capitule solitaire.
Et dans l’ivresse de l’unique instant,
Tu plonges à nu, folie éphémère…