Ecrivains d'Afrique, des Caraïbes et des Antilles
Aux origines de la littérature africaine (4')
Né au Congo-Brazzaville – actuel République du Congo – en 1962, Boniface Mongo-Mboussa est professeur de littérature francophone, rédacteur d’ « Africultures » en même temps qu’il collabore à d’autres revues littéraires.
Il s’est rendu célèbre en 2002 avec la parution de Désir d’Afrique, publié par Gallimard dans la collection «Continents Noirs». Préfacé par le grand écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, ce livre constitue la première histoire de la littérature africaine.
Dans un style débordant d'allégresse, Mongo-Mboussa nous propose un voyage érudit et pédagogique au cœur d'une Afrique littéraire qui commencerait en 1925 avec Chaka, du Sud-Africain Thomas Mofolo. C'est ce que Mongo-Mboussa rappelle dans ces entretiens.
« Comment a été produite cette œuvre de continuelles réponses à de perpétuels défis, cette œuvre qu'on peut appeler une littérature de la mauvaise conscience de l'Occident ?
C'est ce que nous développe avec intelligence et brio Mongo-Mboussa, un des critiques africains les plus doués de sa génération.
Il rappelle qu'au début nous savions à peine écrire le français, nous étions un tirailleur sénégalais. Puis ce furent des étudiants, la faim au ventre, qui reprirent le flambeau. Et quand ils quittèrent les universités, devinrent des intellectuels, prirent la relève des étudiants, ce fut pour aller à l'exil. C'est l'exil qu'ils ont continué à écrire.
Et dans tous les cas, sauf récemment, tout récemment, les écrivains africains ne pouvaient vivre de leur plume. Les Africains d'Afrique - ceux pour qui ils sont censés écrire - majoritairement ne savent pas lire et n'ont pas les moyens financiers de se procurer un grand nombre de volumes.
Tout cela est écrit par Mongo-Mboussa en un style sobre allant à l'essentiel dans un livre foisonnant d'informations puisées dans une grande et longue culture. » (Ahmadou Kourouma, extrait de la préface à Désir d'Afrique)
Il s’est rendu célèbre en 2002 avec la parution de Désir d’Afrique, publié par Gallimard dans la collection «Continents Noirs». Préfacé par le grand écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, ce livre constitue la première histoire de la littérature africaine.
Dans un style débordant d'allégresse, Mongo-Mboussa nous propose un voyage érudit et pédagogique au cœur d'une Afrique littéraire qui commencerait en 1925 avec Chaka, du Sud-Africain Thomas Mofolo. C'est ce que Mongo-Mboussa rappelle dans ces entretiens.
« Comment a été produite cette œuvre de continuelles réponses à de perpétuels défis, cette œuvre qu'on peut appeler une littérature de la mauvaise conscience de l'Occident ?
C'est ce que nous développe avec intelligence et brio Mongo-Mboussa, un des critiques africains les plus doués de sa génération.
Il rappelle qu'au début nous savions à peine écrire le français, nous étions un tirailleur sénégalais. Puis ce furent des étudiants, la faim au ventre, qui reprirent le flambeau. Et quand ils quittèrent les universités, devinrent des intellectuels, prirent la relève des étudiants, ce fut pour aller à l'exil. C'est l'exil qu'ils ont continué à écrire.
Et dans tous les cas, sauf récemment, tout récemment, les écrivains africains ne pouvaient vivre de leur plume. Les Africains d'Afrique - ceux pour qui ils sont censés écrire - majoritairement ne savent pas lire et n'ont pas les moyens financiers de se procurer un grand nombre de volumes.
Tout cela est écrit par Mongo-Mboussa en un style sobre allant à l'essentiel dans un livre foisonnant d'informations puisées dans une grande et longue culture. » (Ahmadou Kourouma, extrait de la préface à Désir d'Afrique)
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