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Otto, le gardien de l'art contemporain

Otto, le gardien de l'art contemporain

"Fuck it, Free yourself !" de Tony Matelli

"Money money money… L’argent, l’argent, l’argent …doit être amusant dans le monde des hommes riches", groupe Abba.

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Tony Matelli

En 1984, Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 francs en direct à la télévision française. En 2009, Tony Matelli se livre au même exercice. Son oeuvre Fuck It, Free yourself ! dépasse largement la simple provocation. Déposés sur une boîte, des billets de 500 euros flambent mais ne se consument pas. Cette flamme évoque tour à tour la célébration et la destruction. Gravées sur des plaques d’émail de porcelaine, les devises figées semblent alimenter le feu : cette liquidité de marché comme un charbon contemporain.

Tony Matelli fait commerce des illusions, excelle dans l’art métaphorique et la production de sens. Il manipule des éléments concrets identifiables et les plonge dans un état transitoire : à la fois fixes et polymorphes, ses oeuvres ne manquent jamais de surprendre. Les objets quotidiens transfigurés de Tony Matelli interrogent simultanément les aspirations individuelles et les promesses sociales. L’argent rappelle ici les propos du philosophe Gilles Deleuze : « Il n’y a que du désir et du social. Rien d’autre. »
Il vit et travaille à New York.
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